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mercredi 26 décembre 2012

De grandes tablées

Je viens d'une "petite" famille en nombre, qui plus est, mes cousines ont vécu l'essentiel de leur enfance à l'étranger, alors cette année, j'ai fait une découverte assez impressionnante.

Il faut dire, pour nous, le moment où on fêtera notre fin d'année, ça sera samedi, quand les enfants seront revenus, les grands-parents varois de Cro-Mignonne arrivés, les paternels du Lutin réunis pour l'occasion. Et là, enfin, on ouvrira les cadeaux. Parce que c'est quand même plus rigolo quand on le fait tous ensemble.

Or donc, on s'est gardé les soirées du 24 et d'hier en amoureux, mais j'ai été l'invitée de célébrations de fin d'année dans les deux familles de mon amoureux. Du genre nombreuses, NOMBREUSES, les familles.

Et mon premier constat est immédiat : une famille nombreuse, ça fait du bruit !

BEAUCOUP de bruit.

Et malgré la trève de Noyel, bien connue des marchands d'armes, on devine entre les blagues, les froissements de papiers, les verres entrechoqués, les histoires des uns, les alliances des autres, les fines frontières des clans, enfin bref. Dans une énorme grande famille, on le sent bien, y a bien des histoires.

Je dois dire qu'au delà de Noël, du moment, j'ai été très touchée de l'accueil chaleureux de certains qui me connaissaient à peine ou pas, d'une sorte d'adoption avunculaire qui s'est jouée en quelques rires, et de jolis mots.

(Mais quand même, le retour à une sorte de silence relatif, après, c'est reposant !)

mercredi 21 novembre 2012

Matins de bureau

Peu nombreux avant 9 heures, à vrai dire, avant 9h30, même.

Vider la théière-thermos de la veille si nécessaire, opérer un choix stratégique majeur (noir cannelle ou vert zubrowka ?), aller à la machine à café faire le plein d'eau chaude.

Essuyer le rire d'un matinal sur le volume de l'engin (un petit litre, pourtant, bon sang, zont jamais vu de théière, les gens ??). Rire avec.

Mettre le vrac en sachet, le plonger dans le filtre de la théière. Regarde le neuf des mails le temps que ça infuse.Porter le regard sur la micro zone de bureau dédiée au petit plaisir.

Verser. Laisser tiédir. Boire un peu. Soupirer en pensant au stock de Lip**n Yellow à côté de la machine à café et aux gens pour trouver ça bon.

Voir arriver les camarades de labeur. Recevoir de la visite. Quelques amateurs qui trouvent que ça sent bon. Prendre un gobelet stocké à cet effet, l'emplir et l'offrir et partir sur des considérations surréalistes (quels indicateurs trouver pour le reporting du SCL, hein ? Je vous le demande ! Et les retours du PMO, comment sont les taux ? Que des considérations vitales).

Believe it or not, ça aide sacrément à démarrer.

And now...

Geronimo !!!!! Allons-y !!!! [1]

Coin Thé

Note

[1] Mais non on est pas du tout plongés dans une sorte de marathon Dr Who, depuis le mois de septembre, mais non !

mardi 23 octobre 2012

39 kilomètres

Je ne l'ai pas vu sauter en direct.

Au travail, et puis l'info m'avait échappé, et puis voilà. Je ne l'ai pas vu en direct.

Mais depuis j'ai regardé plusieurs fois le saut de Felix Baumgartner. Se jeter dans le vide depuis 39 kilomètres.

Pour une qui, comme moi, commence à avoir le vertige du haut de sa chaise, imaginez.

C'est au-delà de mon entendement que de me faire hisser dans une minuscule nacelle à 39 kilomètres au-dessus de la Terre. 39 KILOMETRES quoi !!!!

Je me demandais, en entendant Patrick Baudry parler du saut, à quoi ressemblait la Terre vue de 39 kilomètres.

C'est beau. Ca a quelque chose de magique. Voir à la fois l'arrondi de la planète et les grands reliefs du sol, c'est émouvant.

Et complètement inenvisageable que de se jeter d'une petite cage dans le vide. A 39 kilomètres du sol.

Absolument inconcevable de tomber pendant près d'un quart d'heure.

Il l'a fait et depuis, je reclique régulièrement pour voir Felix Baumgartner se jeter dans l'espace et retomber sur ses pattes.

Fascinée je suis.

jeudi 18 octobre 2012

Reconversion ?

Une amie chère me demande, quand on parle d'envies professionnelles pour la suite de nos loooongues vies au travail, pourquoi je ne m'y mets pas, tout de suite, là maintenant.

La réponse évidente : parce qu'il faut faire bouillir la marmite et que je n'ai pas dans mon compte épargne de quoi faire tourner la maisonnée le temps nécessaire à ingurgiter le savoir nécessaire.

Et puis lequel ?

J'ai, depuis quelques années, la sensation que je pourrais travailler avec des enfants, mais sous quelle forme ? Enseigner ? Ou les accompagner quand ils ont des soucis ?

Alors quoi ?

Et puis combien et quand ?

Bref, il en manque encore un peu avant de me lancer. Des sous, et des idées.

Mais j'espère bien qu'un jour...

mardi 11 septembre 2012

A propos d'humains

Ca fait trois fois dans ma vie que je cause aux impôts, pour des questions d'erreurs ou de choses que je ne comprends pas.

Ca fait trois fois que j'ai une réponse archi rapide, documentée, efficace, et qui se soucie de ne pas me pénaliser à cause de leurs erreurs. Chapeau à eux et merci.

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Impression désagréable qu'on entre dans une phase de nos vies où les mauvaises nouvelles, comme celles qui ont émaillé cette année, vont plutôt aller en augmentant. Faire le constat que du coup, autant profiter de ce (ceux) qui va (vont) plutôt que de voir ce qui va mal par pure... non-volonté d'aller bien. Parfois pas si simple.

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Toujours un peu effarée quand on arrive à ne pas se comprendre à un point que c'en est incompréhensible, avec un autre terrien. Voyez le genre ? Toujours du genre à me demander pourquoi ou comment, si oui ou non mon putain de caractère, ou si j'avais fait autrement, et si... Gagner en sagesse et se dire que ce qui compte, ce sont les vrais proches. Ceux qui ont déjà fait la preuve qu'ils acceptent votre soutien quand ils en ont besoin et vous offrent le leur inconditionnellement, pareillement.

Pour ceux là ça vaut la peine de creuser, encore et encore, d'accepter de ne pas se comprendre parfois et de s'entendre souvent, très fort.

Pour les autres... what for ? Après tout, on est 7 milliards, il y a matière à s'occuper dans le monde sans s'offenser que parfois, ça veut pas. Ni en faire des tonnes.

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Heureuse de ma micro tribu, des moments de douceur, de partage, d'amour qu'on s'offre. Ca, ça vaut la peine, plus que tout au monde.